
Les différents types de fontaines à eau : guide pour bien choisir selon votre secteur !
25 août 2025
Les choses sont-elles si graves ?
ÉTAT DES LIEUX DE LA QUALITÉ DE L’EAU EN FRANCE

Après que la confiance (aveugle) en la capacité à produire foison de biens sans aucun impact écologique a teinté la majeure partie du XXe siècle, la société est aujourd’hui marquée par la déconstruction de la certitude à continuer d’associer une telle trajectoire productiviste à la possibilité d’un futur épanoui pour l’humanité.
Ce changement de perception découle de la prise de conscience du caractère éminemment destructeur pour l’environnement des procédés industriels mis en place, en raison surtout de leur assujettissement à une redoutable logique de profit mercantile. Ainsi, la découverte de scandales sanitaires d’ampleur toujours plus effrayante depuis les années 90, jusqu’à la contamination planétaire des PFAS récemment révélée, induit une inquiétude sourde, associée à un vertige : l’impossibilité d’échapper à un horizon apocalyptique.
En particulier, la perte de confiance en la qualité de l’eau du réseau est un des signes de cette mutation de la sensibilité. Car l’eau du réseau est imaginairement issue d’un environnement toujours plus pollué, traversant un vaste système de canalisations qui symbolisent une domination et une maîtrise industrielles, à l’inverse de l’eau en bouteille qui, elle, semble davantage indemne de la façon dont on maltraite l’environnement. Si bien que la crainte d’absorber des PFAS par l’eau du robinet peut pousser à privilégier la consommation d’eau en bouteilles.
Aussi, cet article a vocation à nuancer l’imaginaire menaçant, induit en particulier par la contamination des PFAS et qui a fait l’objet de deux articles précédents : son but est d’offrir un tour d’horizon plus élaboré de la qualité de l’eau que l’on peut rencontrer en certains lieux de France.

Le but ici n’est évidemment pas de minimiser l’ampleur des scandales sanitaires qui érodent notre confiance à pouvoir bénéficier d’une eau de qualité, ni de relativiser l’importance de lutter contre les pratiques industrielles qui méprisent le capital environnemental sur lequel toute notre civilisation dépend ; mais de fournir des éléments concrets pour apprécier plus justement la réalité de la qualité de l’eau du réseau en France.
1 L’eau et les PFAS
Il y a de nombreux paramètres qui déterminent la qualité de l’eau et sa potabilité : des paramètres physico-chimiques (le pH, la turbidité, la présence de certaines substances, leur taux, la prégnance de radioactivité, etc.), mais aussi des paramètres microbiologiques (la présence de certaines bactéries ou de virus). Aussi, faire un tour d’horizon de la qualité de l’eau suppose de prendre en compte l’ensemble de ces éléments.
On choisit cependant d’aborder cette question en se concentrant ici essentiellement sur les PFAS. Le fait est que la plupart des paramètres de potabilité sont sévèrement surveillés et contrôlés, à commencer par les paramètres microbiologiques qui justifient l’usage du chlore en amont de nos robinets.
Une autre raison est le fait que le terme de « polluant éternel » induit une inquiétude spécifique, à l’origine de la cristallisation sur le manque de confiance en l’eau du réseau que les PFAS aujourd’hui provoquent.


En premier lieu, l’eau est considérée dans l’imaginaire collectif comme le premier vecteur de ces substances. Or, c’est la chaîne alimentaire qui est son moyen de propagation le plus important ; c’est pourquoi on les retrouve dans pratiquement tous les organismes vivants aujourd’hui.
Si l’eau évidemment participe à cette contamination, il faut savoir raison garder et ne pas penser que tous les points d’eau en tous les points du globe (ni de France par extension) sont contaminés par les PFAS ; et qu’il demeure des sources relativement préservées.
Par ailleurs, il faut prendre en compte que la majorité des points d’eau en France qui révèlent des PFAS répondent aux normes en vigueur : de l’ordre du nanogramme par litre. Soit des quantités infinitésimales, difficiles à détecter, et qui en aucun cas signifient une mort en sursis dans les prochains mois.
Enfin, on circonscrira cet état des lieux à la région Rhône-Alpes. La raison de ce choix, au-delà du fait que c’est la région où notre société est implantée, réside à la fois dans sa proximité avec la nature que dans le fait d’être associée à des endroits contaminés ayant marqué les esprits. Aussi pourra-t-on extrapoler l’image que l’on obtiendra aux autres régions, à la façon d’une mesure indicative de l’état général de la qualité d’eau sur tout le territoire.
2 Quelques sites problématiques
La nappe fluviale de la vallée du Rhône est en particulier une zone à mauvaise réputation – en particulier du sud de Lyon jusqu’à la ville de Cruas, en passant par le nord de la région Drôme-Ardèche.
La raison, comme l’évoquent des journalistes de Franceinfo qui se sont consacrés à l’investigation de la présence de PFAS dans cette zone, est liée à l’implantation dans le sud de Lyon de deux grands sites industriels : Arkema et Daikin (l’ARS reconnaissant le lien de cause à effet avec la présence des PFAS, sans toutefois les désigner).
Au début de l’année 2024, sur 450 prélèvements et 90 puits investigués sur 7 départements, huit ressources en eau sont établies comme non conformes à la réglementation – laquelle, pour rappel, fixe un seuil de 100 ng/L pour 20 PFAS considérés comme les plus dangereux.
On peut également évoquer la zone de Rumilly en Haute-Savoie, qui a fait l’objet d’un scandale récemment mis en lumière, ainsi qu’autour de Jonage dans le Rhône.

Ces sites font en particulier l’objet d’un suivi de l’ARS avec des plans d’action pour tenter d’endiguer la fuite de PFAS dont les taux sont parfois plus qu’inquiétants. À ce titre, au 1er juin 2025, plus de 10 situations de non-conformité précédemment identifiées sont aujourd’hui considérées comme résolues : à Rumilly, à Jonage, à Vourles, à Corbas, à l’aéroport de Saint-Exupéry, à Peyraud…
5 situations font néanmoins encore l’objet d’un suivi renforcé en étant identifiées comme des « situations à confirmer » : à Guereins, Rochemaure, Saint-Etienne de Saint-Geoirs, Beaucroissant et Vénissieux.
Et surtout, il faut noter que 4 situations de non-conformité sont toujours qualifiées de problématiques pour l’eau du réseau à partir de ressources situées à : Cruas, Ternay, Saint-Quentin-Fallavier et Chambéry. Ce qui représente, d’après une estimation de l’ARS, près de 149 000 habitants potentiellement concernés.

Pour confirmer une situation, la « chronicité » de la présence de PFAS dans l’eau est établie à partir des critères suivants :
- la situation de non-conformité est confirmée lorsque le prélèvement et son contrôle dépassent 0,13 µg/L pour 20 PFAS
- la situation de non-conformité est à confirmer lorsqu’un seul prélèvement est supérieur à 0,1 µg/L pour 20 PFAS avec un contrôle inférieur à 0,13 µg/L
- et la situation est déclarée conforme lorsque tous les prélèvements sont inférieurs à 0,1 µg/L pour 20 PFAS.
3 Et des lieux qui font heureusement rêver …
Ces situations qui occupent davantage l’espace médiatique en regard de leur caractère préoccupant occultent cependant une partie non négligeable de la situation de la région : le fait que de nombreux points d’eau présentent des analyses avec un taux de PFAS à surveiller particulièrement faible, de l’ordre de quelques nanogrammes par litre pour la somme de 20 d’entre eux, voire pratiquement nul – noté L.D., dans la mesure où leur présence se trouve en-dessous de la limite de détection.
On peut ainsi prendre le cas de la commune de Rumilly, rendue tristement célèbre par la détection d’une grave contamination de PFAS, mais qui a fait l’objet d’un plan d’intervention efficace, puisqu’en plusieurs points de distribution on peut lire la mention « L.D. ». Ces données établies ci-dessous proviennent de l’ARS elle-même :

On peut objecter que la situation géographique de Rumilly favorise cet état de fait, dans la mesure où la commune est située dans un environnement proche de la nature – au sein du parc national des Bauges – ce qui est le cas de nombre de communes isolées dans des milieux campagnards.
Toutefois, il suffit de considérer Grenoble pour constater que même une grande agglomération (desservant 450 000 habitants, ce qui en fait la plus grande métropole des Alpes) peut bénéficier d’une qualité d’eau que l’on peut qualifier de pratiquement pure en termes de PFAS, à l’encontre de ce que l’imaginaire collectif autour des villes, comme des lieux de pollution privilégiés, suggère habituellement.
C’est également vrai en ce qui concerne l’aire urbaine intitulée le « Grand Annecy » qui bénéficie d’une grande qualité d’eau globale.

Il va de soi que les zones proches d’environnements naturels, préservées soit de l’agriculture intensive soit de grands sites industriels, ont davantage vocation à offrir une situation qui fait rêver.
Toutes les régions ne sont donc pas loties à la même enseigne, mais l’on peut extrapoler, comme le suggère une étude d’Eurofins menée en janvier 2025 sur tout le territoire, que près d’un échantillon sur deux ne permet pas de quantifier la présence des PFAS à chaînes longues (lesquels sont les plus agressifs pour l’organisme).
4 En clair et en résumé
Une cartographie des différents points d’eau permettrait de saisir plus rapidement et de façon pédagogique la situation dans son ensemble. Il existe aujourd’hui un outil de visualisation des mesures des PFAS réalisées sur l’ensemble du territoire : un outil pour lequel le BRGM (le Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a été mandaté dans le cadre d’un plan d’action interministériel.
Cet outil de visualisation, qui est une carte dynamique multi-échelle, répond à un objectif de transparence sur l’identification des sites émetteurs des PFAS ainsi que sur les mesures de PFAS dans les différents milieux (eaux souterraines et superficielles, eau distribuée et sites industriels).


Le problème est, d’une part, qu’à échelle d’une région on obtient une cacophonie de points qui rend la chose pratiquement illisible. D’autre part, le caractère interactif de la carte oblige à zoomer et à cliquer sur chaque point spécifique pour obtenir une lecture individuelle des PFAS détectés ainsi que de leur quantité.
Aussi, pour la personne désireuse de disposer d’une cartographie qui répartirait visuellement l’ensemble des données – pour le moment présentées sous forme de tableaux (telles les images fournies dans le point précédent) –, il n’existe à ce jour pas de telle représentation graphique. Ce que l’on peut faire néanmoins, c’est proposer ici un récapitulatif sommaire des données recueillies sur la région Rhône-Alpes :
| Nombre total de points d’eau analysés | Nombre de points d’eau avec des taux de PFAS au-dessus des normes | Nombre de points d’eau avec des taux de PFAS respectant les normes | Nombre de points d’eau avec pratiquement aucun PFAS détecté |
| 601 | 63 | 474 | 64 |
| 100% | 10,48% | 78,87% | 10,65% |
5 Les limites des données
S’il est vrai que les études menées régulièrement pour surveiller la présence de PFAS dans l’eau du réseau en France montrent que de nombreux points d’eau sont préservés par ces polluants chimiques, il faut toutefois ajouter une mise en garde afin de lire ces données avec la part d’horizon caché qu’elles contiennent.
En effet selon la notion de « structure d’horizon » développée par Michel Collot, toute perception demeure nécessairement partielle, en sorte qu’un indice d’invisibilité se trouve systématiquement introduit au cœur du réel.


En premier lieu, il faut rappeler que la surveillance des PFAS dans l’eau du réseau pour déterminer sa qualité ne concerne que vingt d’entre eux sur au moins 11 800 aujourd’hui clairement identifiés – ce qui en fait un iceberg avec une partie immergée des plus profondes…
En particulier, on peut revenir sur le cas du TFA, le polluant éternel dont la chaîne est la plus courte, et qui se distingue tant par sa fréquence que par ses fortes quantités observées : l’étude d’Eurofins de janvier 2025 établit en effet 97% d’échantillons analysés avec des concentrations pour ce seul composé supérieur à 100 ng/L – certains prélèvements atteignant même des taux records de 3 500 ng/L !
Et près de 79% des échantillons dépassent le seuil des 500 ng/L qui représente la valeur maximum établie par la Directive européenne 2020/2184 pour tous les PFAS confondus. Ce qui n’empêche pas, ponctuellement, son absence de détection en certains lieux (rares).
En second lieu, il faut prendre en compte la variabilité dans le temps inhérente à la présence des PFAS au sein du réseau d’eau. Ainsi, d’un jour à l’autre, et donc d’un prélèvement à l’autre, les résultats peuvent montrer des variations significatives ; c’est pourquoi le plan de surveillance de l’ARS repose sur le fait de faire des prélèvements régulièrement pour suivre l’évolution de la présence des PFAS, au prix toutefois d’un suivi en pointillé.
En ce sens, les résultats obtenus lors d’une analyse ne donnent non une image qui restitue la qualité globale de l’eau, mais une image instantanée d’une situation le plus souvent fluctuante. C’est pourquoi tout prélèvement avec des taux non négligeables ne signifie pas une pollution durable ; mais réciproquement, l’absence de détection à un moment donné ne signifie pas, non plus, une immunité perpétuellement acquise.

6 Mélangez tout et vous aurez quoi ? Bibbidi-Bobbidi-Boo…
Un autre paramètre doit venir nuancer la capacité à évaluer correctement la qualité de l’eau : le fait que l’on y retrouve non une seule substance chimique agressive à un temps donné, mais le plus souvent des mélanges de contaminants à des doses généralement faibles – pesticides, résidus de médicaments, métaux lourds, présence aussi de CVM (le chlorure vinyle monomère, dérivé de la fabrication du PVC), de COV (comme le trihalométhane), de HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), etc. Soit plus de 150 000 substances en tout.
Or, le mélange de différentes substances chimiques dans un échantillon tend à produire des interactions complexes ; et les recherches en écotoxicologie montrent que la toxicité de tels mélanges s’avère généralement plus élevée que la toxicité individuelle de la substance la plus forte. C’est pourquoi l’on parle d’effets combinés ou, plus communément, d’« effets cocktail ».


Il existe différents types d’effets cocktail. Le cas majoritaire est celui de l’additivité : la toxicité du mélange est, de façon approximative, équivalente à la somme des toxicités de chaque substance prise séparément, car leurs effets ne s’influencent pas.
Mais dans 20% à 40% des cas, les interactions échappent à l’additivité et peuvent créer :
- soit une situation d’antagonisme (ce qui réduit la toxicité globale de l’échantillon)
- soit plus fréquemment de synergie (qui démultiplie la toxicité, parfois d’un facteur jusque 1 000 !).
On peut également évoquer la « potentialisation ». C’est le cas spécifique d’une substance qui ne provoque aucun impact écotoxicologique lorsqu’elle est considérée isolément, mais qui, en présence d’une autre, participe à en exacerber la virulence en excédant la somme de leurs effets individuels.
Or, toute la toxicité réglementaire est établie en considérant uniquement la toxicité individuelle de chaque substance, prise isolément… Car le problème réside dans le nombre de combinaisons à tester pour évaluer les effets cocktail : plus de mille combinaisons rien que pour 10 substances. C’est pourquoi on privilégie une approche par risque selon les catégories de polluants.
Parmi ceux-ci, les pesticides sont en première ligne, mais cela inclut par ricochet les PFAS, puisque le TFA est un dérivé de pesticides particulièrement usités.
7 La disparition des cours d’eau
Ce qui inquiète le plus le consommateur, c’est l’eau qui arrive à son robinet. Toutefois, évaluer la qualité de l’eau d’une région ne se résume pas à l’eau du réseau : plus largement, elle touche à l’ensemble du système hydrique en incluant les différents cours d’eau naturels (sources, torrents, rivières…) qui participent de la qualité générale d’un lieu.
Or, la cartographie des cours d’eau a été déléguée à des agences gouvernementales (comme l’Office français de la biodiversité), mais aussi à des agriculteurs et aux syndicats agricoles.
Depuis 2015, celle-ci est donc réalisée de manière incohérente, liée à l’interprétation même de ce que peut être un cours d’eau vis-à-vis de son écoulement au long de l’année ; si bien que certains départements disqualifient des ruisseaux (en les référençant comme fossés) que d’autres reconnaissent. Ruisseaux qui alors s’arrêtent au niveau des frontières départementales…

Au-delà du caractère éminemment kafkaïen du fonctionnement administratif qui pourrait prêter à rire jaune, cette situation pose un véritable problème alors que les chercheurs de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) estiment que près d’un quart des cours d’eau en longueur a ainsi disparu des cartes hydrographiques.
Le problème est que les cours d’eau disqualifiés ne sont plus soumis à la protection dont ils pouvaient bénéficier au titre de la « Loi sur l’eau », en particulier en ce qui concerne le pompage et surtout l’épandage de pesticides.
Il est en effet interdit d’épandre des pesticides à moins de 5 mètres d’un cours d’eau officiellement reconnu. En outre, les disqualifier d’un point de vue hydrographique revient à les condamner à une vulnérabilité qui peut se traduire jusqu’à leur effacement réel.

Et cette vulnérabilité est loin d’être anodine, car la disparition des cours d’eau est souvent liée à la pression sur les préfets de syndicats agricoles qui eux se préoccupent moins d’écologie que de pouvoir élargir les parcelles à cultiver et par extension de préserver des quotas d’emplois. Ce qui est loin de rassurer sur le plan de la concentration des pesticides dans les cours d’eau ; d’autant que l’effacement des cours d’eau représente un obstacle juridique à la police de l’eau pour sanctionner les pollueurs.
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Évaluer de façon globale la qualité de l’eau en France est un exercice difficile dans la mesure où, à l’échelle d’une région, ce qui apparaît en premier lieu sont des disparités importantes. Au-delà du relativisme auquel peut conduire cette situation contrastée, cela conduit autant à considérer la gravité de certaines situations localisées qu’à considérer que l’eau distribuée par le réseau peut s’avérer d’une qualité bien supérieure à celle distribuée en bouteilles – et qui ferait du repli sur cette dernière une mauvaise solution.
Par ailleurs, les éléments apportés dans l’article soulignent la difficulté d’obtenir une lecture fiable et précise de la qualité réelle du réseau, en raison tant du caractère parcellaire de ce qu’on analyse que des lacunes scientifiques concernant les interactions entre différentes espèces chimiques.
Il est de ce point de vue préférable de nuancer les preuves de la qualité de l’eau à partir de la conscience que les critères qui permettent d’estimer cette dernière demeurent assujettis :
- tant à des connaissances que l’on ne cesse d’affiner à l’aide de recherches fastidieuses
- qu’à des choix de nature politique, bien éloignés parfois du bien-être public (pour des raisons purement économiques).
Dans la mesure où il n’y a aucune garantie absolue de boire une eau parfaitement qualitative d’un robinet quelconque et plutôt que se replier sur un acte aveugle de confiance en l’eau du réseau, il est possible de se prémunir en investissant dans un système de filtration performant. Soit le choix personnel d’assurer sa sécurité, laquelle pour autant ne peut être absolue, ainsi que l’aborde notre article sur les limites des filtres à charbon actif.
Vis-à-vis de ce choix personnel, on peut ici signaler qu’il est possible de consulter une carte de la France (une autre que celle évoquée plus haut dans l’article) qui répertorie les analyses concernant la présence de PFAS dans l’eau, mais aussi de tous les polluants évoqués qui peuvent altérer sa qualité.
